OUTILS D'ANALYSE

EXAMEN VIDÉO DYNAMIQUE SUR TAPIS ZEBRIS

Ce tout nouveau tapis de marche contient une matrice de capteurs de pression capacitifs de haute résolution, intégrés et calibrés individuellement.

Il a été conçu de telle sorte que les caractéristiques complètes de la course, de la marche et le déroulé du pas puissent être analysés avec des chaussures ou pieds nus .

Dans notre cabinet nos tapis sont combinés à un module vidéo avec caméra Haute Fréquence qui permet l’analyse simple et rapide de la course, de la marche, du déroulement du pas et de la position statique.

On peut alors examiner l’influence du type de chaussures sur la marche.

Pour l’analyse de l’équilibre, le système enregistre et évalue la distribution des pressions et la posture.

Tous les résultats de mesure s’affichent en temps réel et un contrôle de retour sur les efforts plantaires est ainsi possible.

Enfin un rapport de plusieurs pages est remis au patient et au prescripteur (PDF) qui contient un tableau des paramètres spatio-temporels de la marche tels que les phases d’appui et les phases oscillantes, la longueur du pas, etc … Avec la possibilité de comparer deux ou plusieurs enregistrements.

Crédit vidéo :FDM-T System zebris – www.h-p-cosmos.com

EXAMEN SUR PLATEFORME COUPLÉE PODOMETRIE/POSTUROLOGIE

FUSYO, le couplage inédit : un système intégrant les fonctionnalités d’une plateforme de podométrie électronique et d’une plateforme de posturographie répondant aux recommandations de l’Association Posturologie Internationale.

Analyse dynamique : • acquisition multi-pas • enregistrement jusqu’à 200 images par seconde • image globale dynamique, calculs, courbes • mosaïque des différentes phases d’appui, analyse par zone • caractérisations multiples du temps d’appui et de la quantité de charge • vidéo • analyse médio-latérale

Analyse statique : • Cartographie statique avec calcul par zone • Multitude de visualisations • Impression à l’échelle 1/1 • Comparaison d’examens

Analyse stabilographique statique et dynamique • convivialité et ergonomie incomparables • création et gestion des protocoles d’acquisition • paramétrage des normes et référentiels • production de la totalité des données stabilométriques normalisées APE 85 • nouvelles fonctionnalités issues de l’actualité scientifique (option : ondelettes, analyses fractales et de diffusion…) • possibilité de comparaison des examens • multiples visualisations du signal stabilométrique

Ces analyses nous permettent d’individualiser les défauts biomécaniques du pied, en statique et en dynamique, aussi bien en préventif qu’en curatif, en mettant en évidence les résultats des interventions chirurgicales sur le pied et sur le membre inférieur.


CHAUSSURES DE SPORT

L’observation de vos chaussures de ville et de sport usagées (zones d’usure, inclinaison du contrefort, points de conflit) est très souvent révélatrice de renseignements précieux.

La chaussure idéale doit être adaptée à la morphologie et à la physiologie du pied, en assurant sa protection et son maintien

Un chaussant confortable doit respecter l’harmonie entre la longueur et la largeur ou plutôt le périmètre du pied à différents niveaux (cou de pied, métatarso-phalangiennes, orteils).

LONGUEUR :

Elle est exprimée par la pointure.

LARGEUR :

Elle est exprimée par une lettre (A à H) ou par un chiffre (1 à 11). La plupart des chaussures de série n’existe qu’en une seule largeur.

SOUPLESSE :

Une bonne chaussure doit plier transversalement au niveau des articulations métatarso-phalangiennes pour respecter le déroulement du pied lors du pas.

MAINTIEN :

Un contrefort résistant doit entourer l’emboîtage pour maintenir le calcanéum en position physiologique.

STABILITÉ ANTÉRO-POSTÉRIEURE :

Une bonne chaussure doit être montée sur un bombé de forme bien conçu tenant compte du rapport cambrure-hauteur de talon.

SEMELLE EXTÉRIEURE :

Elle doit être résistante mais pas trop rigide pour ne pas s’opposer au déroulement du pas.

MATÉRIAU :

Les coutures et les jonctions ne doivent pas coïncider avec une articulation ou une saillie osseuse.


PATHOLOGIES DU SPORT

PATHOLOGIES LIGAMENTAIRES

ENTORSES DE CHEVILLE & COMPLICATIONS

Le running concerne les mordus de la course à pied, ces coureurs de fond qui participent à des semi-marathons, des marathons, des courses de 100km et plus (ultras)
Né en 1955, en Nouvelle Zélande, puis aux Etats Unis, il arriva en Europe vers la fin des années 70. Cette activité sportive, consistant à courir à pied sur des terrains differents (sous-bois, campagne, routes, rues des villes), vise simplement à l’entretien de la forme physique. Elle est pratiquée par des adeptes de tous âges. C’est la prise de conscience des habitudes de la société actuelle (voiture, ascenseurs, télévision…) qui pousse les gens à se mettre à courir. Le phénomène du running va également avec l’accroissement du nombre de gens qui font du sport et avec la diversification des adeptes de la pratique sportive. Le sport n’est plus l’apanage de l’adolescent ou de l’adulte jeune. Le running va de pair avec une idéologie qui tente de remettre à l’honneur la vie en milieu naturel. Il va avec les mouvements écologistes qui luttent contre les excès d’une société fortement urbanisée.
C’est la naissance d’une autre conception du sport, moins structurée, plus libre ; un sport doux que chacun peut pratiquer à son rythme, à coté de la conception classique du sport, entraînement, compétition, résultats, performances, car tous les citadins n’ont pas accès à un stade pour faire de la course à pied.
Ce coureur peut être atteint de tendinopathies d’Achille, de fractures de fatigues, de syndromes de la bandelette iliotibiale (syndrome de l’essuie-glace), de contractures du muscle pyramidal, etc… autant de pathologies spécifiques du runneur, qui sont induites par des erreurs d’entraînement, des chaussures inadaptées, de mauvaises techniques de course… Le rôle du podologue du sport ne se résume plus à un traitement symptomatique. Le coureur à pied a besoin de conseils précis.

TALALGIES PLANTAIRES

La talalgie est aussi un motif fréquent de consultation.

Chez le jeune sportif, c’est fréquemment la « talonnade » qui est un écrasement des parties molles ou plus souvent une tendinopathie des muscles intrinsèques « tenseurs de la voute » (Adducteurs du gros orteil ou Court Fléchisseur Plantaire) et de l’Aponévrose plantaire qui motivent la consultation.

Repos, orthèses plantaires (semelles orthopédiques) sont la meilleure réponse avec la physiothérapie. Il conviendra cependant de se méfier de toute talalgie bilatérale qui peut faire évoquer une spondylarthropathie.

Chez le sportif plus âgé qui consulte pour une talalgie, la radiographie mettra parfois en évidence la très banale « épine calcanéenne » qui n’est jamais l’agresseur, mais le témoin d’une souffrance avec production ostéophytique consécutive au processus inflammatoire local. Il s’agit toujours d’une tendinopathie d’insertion, généralement de l’Adducteur du gros orteil ou du chef moyen de l’Aponévrose sur la tubérosité postéro-interne du calcanéum (os du talon).

Là encore le même traitement que précédemment sera proposé.

SYNDROME DU TENSEUR DU FACIA LATA

Ou syndrome de « l’essuie-glace ». Le sportif qui vient consulter est habituellement le coureur à pied qui décrit une douleur sur le bord externe du genou, qui apparaît après quelques minutes, et qui l’oblige à s’arrêter.
Il n’existe pas d’épisode d’instabilité ni de blocage.

A l’examen, on retrouve la douleur à la palpation de la bandelette fibreuse sur le condyle fémoral externe. Cette expansion aponévrotique passant en regard du condyle provoque un conflit à chaque mouvement de flexion-extension du genou.
Il existe parfois un genu varum, les testings méniscaux, ligamentaires et rotuliens sont négatifs.
Sur le tapis de course, en dynamique une hyper pronation primitive à la supination est très souvent remarquée.

L’usure de la chaussure est souvent révélatrice du comportement dynamique.

Traitements possibles :

  • repos sportif
  • mésothérapie
  • orthèses plantaires adaptées à la pratique sportive
  • rééducation spécifique avec massage transverse profond, étirements du tenseur du fascia lata et physiothérapie anti-inflammatoire

PATHOLOGIES TENDINEUSES

TENDINOPATHIES DU TENDON D’ACHILLE

Dans la mythologie grecque, la nymphe Thétis (voulant rendre immortel son fils Achille) plongea le nouveau né dans le Styx, le fleuve des enfers. Mais la région du talon par laquelle elle le retenait restera vulnérable.
Lors du siège de Troie, Achille, après avoir tué Hector, fut touché mortellement au talon, seul point faible de son anatomie, par une flèche empoisonnée lancée par Pâris…

Le tendon d’Achille est la réunion des tendons des jumeaux et du soléaire.

Les tendinopathies d’Achille sont d’une grande fréquence lors de la pratique de tous les sports qui sollicitent le saut et les extensions brusques (tennis, basquet, volley, etc…), c’est également le pont faible du coureur à pied.

L’hypoextensibilité de ce tendon sera un facteur prédisposant de cette affection qui touche plus souvent la gaine et les éléments péri-tendineux que le tendon lui-même. C’est ce qui explique que nous préférons le terme de tendinopathie à celui de tendinite.

Il existe différents stades de gravité qui nécessiteront des traitements différents, depuis les tendinopathies d’insertion basse sur le calcanéum (os du talon) jusqu’à la rupture totale où la chirurgie sera obligatoire.

L’orthèse plantaire (semelle orthopédique) doit constituer un élément important du traitement, tant préventif que curatif.
Il est bon de rappeler que l’orthèse plantaire du sportif sera toujours mieux acceptée si elle est confectionnée dans des matériaux synthétiques lavables.

TENDINOPATHIES DES STABILISATEURS LATÉRAUX

Le patient ressent une douleur de la face externe de la cheville, rétro et sous-malléolaire, lors de la pratique sportive.

A l’examen, le mouvement d’éversion du pied contre résistance combinant une flexion dorsale, une abduction et une pronation déclenche une douleur de la région rétro et sous-malléolaire, qui peut être empâtée.
Le tableau de ténosynovite doit être différencié d’une possible luxation des péroniers latéraux, qui peut donner une tuméfaction rétro et sous malléolaire externe identique.

De manière isolée, la tendinite d’insertion du court péronier latéral est révélée par la palpation de l’apophyse du 5ème métatarsien, alors que la tendinite du long péronier latéral provoque une douleur à la pression locale de la face plantaire de la base du 1er métatarsien.

Traitements possibles :

  • Repos sportif
  • Mésothérapie
  • Orthèses plantaires adaptées à la pratique sportive

ATTEINTES OSSEUSES

PÉRIOSTITE TIBIALE

Le mécanisme lésionnel est discutable, mais on peut assimiler cette douleur périostée à une lésion myo-tendino-périostée, à l’insertion du jambier postérieur. Elle est liée aux micro-traumatismes des contractions musculaires répétées.

La douleur est ressentie lors de la pratique sportive, généralement au tiers moyen de la face antéro-interne du tibia. Elle peut-être bilatérale, disparaît au repos, et ne gêne pas le quotidien.
Elle apparait après un entrainement intensif, inadapté, un changement de chaussures ou de surface de jeu.

A l’examen, la palpation réveille la douleur au niveau de la zone atteinte sur quelques centimètres, et peut parfois percevoir quelques irrégularités du périoste.

Un pied plat valgus peut prédisposer au déclenchement de cette pathologie, par hyper-sollicitation du jambier postérieur.

La scintigraphie osseuse permet de confirmer le diagnostic en objectivant une hyperfixation modérée en bande le long du bord antéro-interne du tibia. Elle permet également d’aider au diagnostic différentiel d’une fracture de fatigue, qui se traduit par une hyperfixation intense et localisée.

MÉTATARSALGIES DU PREMIER RAYON

Les douleurs de l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil peuvent être purement statiques, ou en rapport avec une sésamoïdite, une fracture des sésamoïdes, un hallux rigidus.

Le sportif décrit des douleurs de type mécanique à l’effort au niveau de l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil.

A l’examen, l’articulation est douloureuse à la palpation, les amplitudes articulaires peuvent être limitées notamment en cas d’hallux rigidus, enfin on peut mettre en évidence une tendinite de l’abducteur du gros orteil. On recherche un tendon d’Achille hypertonique.

Au podoscope, on peut retrouver un hyper-appui localisé sur un pied creux ou au contraire un pied varus (réactogène)

Une scintigraphie osseuse peut être pratiquée à la recherche d’une fracture de fatigue des sésamoïdes.

PATHOLOGIES UNGUÉALES

ONGLE INCARNÉ

Le véritable et spectaculaire ongle incarné surinfecté accompagné de son gros bourgeon charnu est l’apanage d’une population jeune et souvent sportive.

Si l’élément déclenchant est bien le « harpon » unguéal résultant d’une mauvaise coupe de l’ongle, il n’en est pas moins vrai que l’hypersudation qui ramollit les tissus mous peri-unguéaux sera impliquée une fois de plus.

HÉMATOME SOUS-UNGUÉAL

Coureurs, sauteurs, joueurs de foot, de rugby ou de tennis ; autant de sportifs qui ont eu, qui ont à répétition ou qui développeront un jour un hématome sous-unguéal. Tant il est vrai que c’est par excellence la plus commune des affections unguéales chez le sportif.

Choc direct avec gros traumatisme et parfois fracture, micro-chocs répétés et souvent chaussures mal adaptées ou trop grandes sont toujours à l’origine des ces effusions sanguines qui ne doivent être évacuées que si l’hématome est récent et douloureux. Le soulagement est alors immédiat, mais la chute de l’ongle à plus ou moins long terme est toujours assurée en présence d’un hématome important.

ONYCHOLYSE TRAUMATIQUE

Il s’agit d’un décollement de l’ongle (plaque unguéale) qui fait suite souvent à un petit hématome sous-unguéal partiel et distal.
Cette atteinte indolore serait négligeable si elle n’était pas source potentielle d’onychomycose (mycose de l’ongle) ultérieure par accumulation de débris et d’humidité à l’intérieur de l’espace constitué entre le limbe et le lit de l’ongle.
Le traitement de l’onycholyse est très aléatoire et les onychoplasties (ongle artificiel) sont à refaire très souvent sur le pied d’un sportif.

LE « TENNIS TOE »

Chère aux Anglos-Saxons et aux Américains en particuliers, cette affection intraduisible autrement que par « l’ongle du gros orteil du joueur de tennis » fait souvent suite à une onycholyse étendue. Cette onycholyse cependant n’entraînera pas la perte spontanée de l’ongle, mais bien au contraire la repousse d’un nouvel ongle qui vient se superposer et dédoubler ainsi le premier.

Cette repousse est cependant parfois anarchique, en « vagues de sable » ou en « tôle ondulée » et mérite des fraisages et une attention particulière car les micro-traumatismes liés au tennis peuvent induire par ailleurs une exostose sous-unguéale.

PATHOLOGIES CUTANÉES

HYPERHIDROSE OU HYPERSUDATION

Cette pathologie est la production excessive de sueur, d’aspect anodin dans la vie courante, elle prendra une toute autre proportion dans un contexte sportif. Phénomène physiologique, ce n’est que lorsqu’elle devient invalidante que l’on parle d’hyperhidrose.

Petit rappel : la transpiration joue un rôle capital chez l’homme, elle lui permet de maintenir sa température stable, malgré les variations du milieu extérieur.

L’hypersudation sera le facteur déclenchant de la majorité des affections cutanées du pied du sportif : infections mycosiques ou bactériennes.

Cela s’explique par la fragilisation épidermique consécutive à l’imbibition de sueur par la peau plantaire ainsi qu’à la fermentation des acides gras et de l’amoniaque à l’intérieur d’un milieu clos, chaud, humide et alcalin représenté par la chaussette et la chaussure.

Mais c’est la face palmaire des mains et des doigts qui transpire le plus en association avec les pieds dans 83% des cas.

PHLYCTÈNES ET ÉCHAUFFEMENTS

La phlyctène ou ampoule, est une lésion douloureuse remplie de liquide causée par une frottement. C’est la première et la plus fréquente des conséquences directes de l’hyperidrose.
L’épiderme fragilisé résistera mal à toute contrainte de frottement répétitif (surtout s’il s’y greffe un trouble statique) et la très banale ampoule qui s’en suivra privera certainement l’athlète du podium…
Plus redoutable que cette phlyctène, on assiste à l’occasion de longues marches, de marathons ou d’ultras (courses de grand fond) à de graves décollements de l’épiderme plantaire. Cela survient toujours chez un athlète mal préparé qui n’a su réguler sa transpiration avant l’épreuve.

INTERTRIGO MYCOSIQUE

Le terme de « pied d’athlète » donné à l’affection prouve bien que c’est en milieu sportif que cette mycose se développera le plus facilement.
Les dermatophytes sont plus à incriminer que les levures.
Là encore, si la transpiration n’est pas le facteur déclenchant, elle en sera une cause grandement prédisposante du fait de la macération à l’intérieur de la chaussure. Les 3e et 4e espaces interdigitaux vont connaître une desquamation plus ou moins sévère accompagnée d’un prurit (démangeaison) souvent discret. _ C’est le stade I encore appelé « stade intertrigo » .
Le stade II ou « stade vésiculeux » qui voit l’apparition d’une ou plusieurs vésicules sur de placards érythémateux s’accompagne d’un prurit conséquent et peut apparaître très peu de temps après le stade I, alors que cette évolution prendra plusieurs semaines voire plusieurs mois en dehors du milieu sportif.
Le stade III est en fait un eczéma mycosique caractérisé par la dissémination de lésions hyperkératosiques sous l’avant-pied, la face dorsale des orteils et l’arche interne.

ENGELURES

« L’Erythème Pernio » n’intéresse pas uniquement les sports d’hiver et de haute montagne.

En fait, tout sportif exerçant son art en hiver peut connaître les affres du prurit (démangeaison) et des sensations de brûlure qui accompagnent les engelures.

Le facteur déclenchant est bien évidemment le froid humide, mais les facteurs favorisants sont multiples : déficience circulatoire périphérique, carence vitaminique et troubles vasomoteurs parmi lesquels on retrouve en bonne place l’hyperidrose (la sueur formant une pellicule glacée favorisant l’érythème). Les engelures évolueront selon trois stades de gravité successifs variant du stade érythémateux bénin jusqu’au stade mutilant en passant par le stade vésiculeux qui voit l’apparition d’une phlyctène sur l’érythème initial.

LA PSEUDO-CHROMIDROSE PLANTAIRE :

Voilà une affection directement rattachée au sport puisqu’elle n’existe que chez les jeunes sportifs masculins portant des crampons (rugby et football). Il s’agit d’une ou plusieurs grosse tache noire intéressant préférentiellement la partie postéro-externe du talon.
Tout à fait bénigne, seule la coupe histologique différenciera l’affection du banal hématome.
Aucun traitement n’est nécessaire puisque la tache disparaîtra spontanément, et, pour une fois, l’hyperidrose ne sera pas en cause.


SPORTS

TRAIL & RUNNING

Le running concerne les mordus de la course à pied, ces coureurs de fond qui participent à des semi-marathons, des marathons, des courses de 100km et plus (ultras)
Né en 1955, en Nouvelle Zélande, puis aux Etats Unis, il arriva en Europe vers la fin des années 70. Cette activité sportive, consistant à courir à pied sur des terrains differents (sous-bois, campagne, routes, rues des villes), vise simplement à l’entretien de la forme physique. Elle est pratiquée par des adeptes de tous âges. C’est la prise de conscience des habitudes de la société actuelle (voiture, ascenseurs, télévision…) qui pousse les gens à se mettre à courir. Le phénomène du running va également avec l’accroissement du nombre de gens qui font du sport et avec la diversification des adeptes de la pratique sportive. Le sport n’est plus l’apanage de l’adolescent ou de l’adulte jeune. Le running va de pair avec une idéologie qui tente de remettre à l’honneur la vie en milieu naturel. Il va avec les mouvements écologistes qui luttent contre les excès d’une société fortement urbanisée.
C’est la naissance d’une autre conception du sport, moins structurée, plus libre ; un sport doux que chacun peut pratiquer à son rythme, à coté de la conception classique du sport, entraînement, compétition, résultats, performances, car tous les citadins n’ont pas accès à un stade pour faire de la course à pied.
Ce coureur peut être atteint de tendinopathies d’Achille, de fractures de fatigues, de syndromes de la bandelette iliotibiale (syndrome de l’essuie-glace), de contractures du muscle pyramidal, etc… autant de pathologies spécifiques du runneur, qui sont induites par des erreurs d’entraînement, des chaussures inadaptées, de mauvaises techniques de course… Le rôle du podologue du sport ne se résume plus à un traitement symptomatique. Le coureur à pied a besoin de conseils précis.

CYCLISME / TRIATHLON

Le cyclisme est un sport particulier, car il n’y a pas de contact direct entre le sol est l’athlète, les mouvements se faisant en chaine musculaire semi fermés.

Le podologue en tant que spécialiste de l’appareil locomoteur et du mouvement toute sa place dans l’étude du mouvement u cycliste sur son vélo, pour diagnostiquer certaines malpositions, pathologies, ou causes de douleurs handicapantes pour la pratique sportive.

De plus son role est d’autant plus important pour les athlètes pratiquant le duathlon ou le triathlon de par son expertise et son diagnostic aussi bien sur le vélo que pour la course à pied.

FOOTBALL / RUGBY

Le Football ou le rugby sont deux sports appelés multidirectionnel par le déplacement qu’ils nécessitent sur le corps. Des déplacements précis, rapides et dans toutes les directions. La différence de mouvement entre les membres supérieurs du corps et les membres inférieurs durant la pratique de ces sports mobilisent l’ensemble du système biomécanique et postural du corps.

Des troubles posturaux et/ou biomécaniques peuvent venir dérégler le sportif.

Des adaptations musculaires, des positions vicieuses pourront amener à des troubles voir même des blessures.

Le rôle du podologue du sport sera de faire un examen clinique complet et approfondi a la fois de la posture mais aussi de gestes spécifiques que le sportif retrouvera dans la pratique de son sport.

Dans la pratique du football et du rugby on aura tendance a retrouver des pathologies au niveaux des pieds, des genoux et du bassin. Pour finir le rôle du podologue du sport est aussi d’être présent dans la prévention de blessures pouvant être provoqués par la pratique du football et du rugby.

SPORTS ASYMÉTRIQUES

Un sport est dit asymétrique si les composantes de forces et de travail sur les deux membres inférieurs sont différentes lors de l’effort. C’est le cas dans des sports telles que le tennis, l’escrime, la boxe, etc

L’optimisation des sports asymétriques par des orthèses plantaires est bénéfique pour le patient par son apport dynamique dans un mouvement et par l’augmentation de son confort dans des chaussants de plus en plus spécifiques. En effet plus le patient sera confortable et à l’aise lors de sa pratique, plus il pourra pratiquer sans gêne.

 

SKI & SPORTS DE GLISSE

« Comment améliorer votre glisse lors de la pratique des sports d’hiver »
En effet, après un examen clinique spécifique répondant à votre problématique, une paire de semelles thermoformées vous est proposé.
Les bénéfices principaux sont les suivants :

  • Meilleure efficacité dans le mouvement
  • Amélioration de votre posture et de votre équilibre
  • Diminution les frottements avec la chaussure et donc le risque d’ampoules
  • Diminution la fatigue musculaire ainsi que les tensions ligamentaires et articulaires
  • Quelques soit votre sport favori nous répondons à votre demande :
  • Ski alpin
  • Ski nordique
  • Snowboard
  • Patinage sur glace
  • Hockey sur glace
  • etc…

GOLF : L’ANALYSE BIOMÉCANIQUE DU SWING

L’objectif du concept Biomecaswing développé par Jean Jacques Rivet Biomécanicien et Ostéopathe sur le PGA European Tour est d’assurer une amélioration de votre swing.

Pour cela le concept s’appuie sur une approche scientifique de l’analyse des paramètres qui détermineront comment le corps est plus ou moins à même d’effectuer le geste de golf. L’analyse biomécanique de votre swing, assistée par une plateforme de forces, est coordonnée à une analyse clinique prenant notamment en compte la conformation du squelette, l’harmonie et les déséquilibres musculaires attenants et la coordination des différentes chaînes musculaires impliquées dans le swing de golf. Une analyse fine de la posture identifiant les mécanismes de gestion de l’équilibre du golfeur , à l’aide de logiciels spécifiques nous permettra de quantifier vos sensations, afin d’en comprendre la problématique pour générer votre swing actuel, et pouvoir évoluer vers le swing qui vous sera le plus adapté.


BIOMÉCANIQUE DE LA COURSE

Au cours de nombreuses activités sportives, le pied est particulièrement sollicité par les efforts répétés, liés à un entrainement qui se doit d’être de plus en plus poussé, et par des contraintes importantes exigées pour l’amélioration des performances au cours des compétitions.

ÉLÉMENTS DE BIOMÉCANIQUE

Le pied, composé de 26 os, est une sommes de caractéristiques techniques répondant à deux obligations :

  • la stabilisation (statique)
  • la propulsion (dynamique

L’appui au sol s’effectue sur deux zones :

  • le triangle statique postérieur assure une posture bipodale ou monopodale avec appui préférentiel sur le bord externe et surélévation du bord interne (voute) qui réalise, par juxtaposition des deux pieds, un système très stable en forme de coupole.
  • le triangle dynamique antérieur d’appui pour la propulsion, avec participation prédominante du premier rayon.

Le pied a besoin de pouvoir s’orienter dans les trois plans de l’espace pour s’adapter aux reliefs variables du sol.http://

LA CHEVILLE

L’articulation tibio-tarsienne permet les mouvements dans le plan sagittal, elle représente l’unité articulaire entre le squelette de la jambe et celui du pied.

La stabilisation est assurée par plusieurs facteurs :

  • stabilisation par sa structure d’emboitement osseux
  • stabilisation passive par les ligaments latéraux
  • stabilisation active par des haubans musculaires (long péronier latéral, court péronier latéral, jambier postérieur, fléchisseur du gros orteil), et par un réglage actif du serrage de la pince tibio-péronièrehttp://

BIOMÉCANIQUE DE LA FOULÉE

Pour une foulée idéale, la trajectoire de la tête doit constamment rester parallèle au sol. Les bras et les épaules permettent un meilleur équilibre de la foulée et assurent la coordination avec les jambes.
Une foulée efficace repose sur une bonne musculature abdominale et des lombaires et sur une bonne souplesse des plans musculaires postérieurs. Ceci permettra de maintenir une bonne tenue du bassin.
Quant aux membres inférieurs, ils chercheront un temps de suspension plus long à la poursuite d’une économie énergétique.

LE PIED

Il s’oriente dans le plan frontal par des mouvements d’inversion et d’éversion dont le siège se situe dans l’articulation sous-astragalienne.

L’articulation sous-astragalienne permet au calcanéum de bouger sous l’astragale selon des mouvements complexes.

Les articulations médio-tarsiennes sont constituées par les articulations entre les pièces squelettiques du tarse. Leur rôle est double :
harmoniser les mouvements grâce aux faibles degrés de liberté entre les nombreuses articulations ;
amplifier les mouvements d’éversion-inversion initiés au niveau de la sous-astragalienne ; cette amplification se fait par la transformation d’un déplacement angulaire en un déplacement linéaire.
Les mouvements de l’avant-pied sont donc déterminés par la position du calcanéum.

Les articulations de l’avant-pied :
Lisfranc a un rôle régulateur des métatarses au contact du sol.
Les articulations métatarso-phalangiennes et inter-phalangiennes ont un rôle d’adaptation des orteils au sol grâce à leur mobilité en flexion-extension.

Il existe un couplage avant-pied – arrière-pied ; en effet, tout déplacement au niveau du pied postérieur s’accompagne d’un déplacement dans le même sens du pied antérieur et réciproquement.
Ce couplage est lié à la double appartenance du calcanéum, à la fois au pied postérieur et au pied antérieur.

La stabilisation :
Stabilisation passive par l’appareil capsulo-ligamentaire ;
Stabilisation dynamique par les muscles qui ont un triple rôle:

  • déterminer les mouvements ;
  • rigidifier les structures osseuses par tension musculaire ;
  • stabiliser activement aussi bien en inversion qu’en éversionhttp://


Podologie du sport

La podologie, profession paramédicale, est l’étude du pied normal et pathologique.

Le podologue réalise les orthèses plantaires ou semelles orthopédiques et les adapte dans la chaussure du patient.

L’objectif est de soulager les symptômes douloureux du pied et également ceux qui sont sus-jacents.
Tendinopathies, capsulites, nevralgies, myalgies, arthrose sont ainsi soulagées ou du moins atténuées.

Le podologue utilise et prescrit des médicaments « hors listes » (Antifongiques, anesthésiques, verrucides et kératolytiques, antiseptiques et des crèmes à visée asséchantes, adoussissantes, cicatrissantes, ou révulsives)

Le podologue exerce une profession médicale à compétence définie puisqu’il bénéficie de la libre réception des patients et du droit au diagnostic et à la prescription.

LES SPÉCIALISATIONS DU PODOLOGUE

  • Posturologie
  • Podologie du sport
  • Podo-pétiatrie
  • Podogériatrie
  • Pododiabètologie

 

LA PODOLOGIE DU SPORT EST UNE SPÉCIALISATION DU PODOLOGUE

Elle est indissociable du terrain, pour comprendre le sportif et surtout pour analyser son geste la présence du professionnel (équipé de sa caméra) sur le terrain est indispensable. Elle est indissociable du terrain, pour comprendre le sportif et surtout pour analyser son geste la présence du professionnel (équipé de sa caméra) sur le terrain est indispensable. Cela lui permet de donner des conseils et de proposer des traitements spécifiques (soins de pédicurie, semelles et autres appareillages d’orteils)

Le sport est connu depuis l’Antiquité, que son but ultime soit la compétition , l’entraînement physique, la culture du corps ou le simple bien être, il est de nos jours de plus en plus pratiqué.

Le pied humain est une structure hautement différenciée et adaptée en statique à la station debout, et en dynamique à la marche, à la course, au saut… Il supporte le poids du corps et permet l’adaptation au sol. Les chaussures, connues également depuis l’Antiquité, ont pour fonction essentielle la protection du pied.
La pratique de la plupart des sports nécessite habituellement un pied normal armé d’une chaussure parfaitement adaptée. Nombre d’affections intéressant le membre inférieur et souvent peu graves en elles mêmes, compromettent l’activité sportive ; une simple orthèse plantaire peut transformer les choses ; mais ce domaine est mal connu, si ce n’est des spécialistes.